Paris, le 05 novembre 2006
: Dans la nuit du 04 novembre, l’Europe est passée à quelques millimètres
d’une coupure électrique généralisée.
Le réseau électrique européen a bien
failli s’affaisser comme un château de carte.
A mesure que les réseaux électriques s’interconnectent à l’aide
de lignes transfrontalières à très
haute tension de 400.000 volts, la fragilité du
système électrique s’accroît
et frôle, à chaque hausse ou baisse de la
température, le black-out.
L’imprévoyance des gestionnaires des réseaux électriques
est criante. A chaque fluctuation de températures,
les gestionnaires des réseaux électriques semblent
pris au dépourvu, gérant a posteriori une situation
qui aurait nécessité une politique ambitieuse
de maîtrise de l’énergie et de lissage
des pics de consommation aux heures de pointe.
A force de vouloir bâtir des mastodontes européens
de l’électricité, le système se
complexifie au risque d’aboutir à des géants
aux pieds d’argile. Structurée sur le modèle électronucléaire
reposant sur des unités de productions centralisées
et surdimensionnées, l’Europe de l’électricité,
en lieu et place de la sécurité d’approvisionnement
tant recherchée, aboutit à une insécurité généralisée.
A la place d’une stratégie technocratique qui
privilégie des transnationales de l’électricité,
Agir pour l'Environnement réclame, en application
du principe de subsidiarité, une politique énergétique
reposant sur la valorisation des territoires, privilégiant
les énergies locales acheminées, autant que
faire se peut, au plus près de leur lieu de production.
Contact presse :
Stéphen KERCKHOVE – Agir pour l'Environnement
Tél. 0140310299 / 0673413062
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