A l’issue d’une réunion interministérielle
consacrée à l’éventuelle construction
d’un nouveau circuit de Formule1, le Premier ministre
semble avoir tranché en faveur de l’emplacement
le plus dévastateur pour l’environnement, le
circuit de Flin dans les Yvelines… tout en indiquant
que ce circuit devait respecter l’environnement. Jamais
le grand écart entre une volonté affichée
et l’action réelle n’aura été
aussi grande. Agir pour l’Environnement constate une
fois encore que le Premier ministre n’en n’est
plus à une incohérence prête et semble
décider à passer en force, quel qu’en
soit le coût écologique.
Sur tous les sujets, le Gouvernement de François
Fillion semble opter pour des arbitrages anti-écologiques,
démontrant jusqu’à la caricature le peu
de cas qu’il fait du Grenelle de l’environnement.
Nous avons désormais la preuve irréfutable que
le Grenelle de l’environnement s’apparente à
une véritable campagne de blanchiment écologique
d’une politique conservatrice et anti-écologique.
A quelques jours de l’adoption de la
loi Grenelle1, cette décision de construire un nouveau
circuit de F1, malgré
l’opposition virulente de son ministre de l’écologie,
est un nouveau camouflet pour Jean-Louis Borloo et pour toutes
celles et ceux qui œuvrent en faveur du climat. Pour
Stéphen Kerckhove, délégué général
d’Agir pour l’Environnement, « François
Fillion a sans doute voulu préservé les apparences
mais ce pas de deux ne dupe personne. Avec l’arrivée
probable de Claude Allègre, tous les signaux climatiques
sont au rouge ! ».
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