Quatre sénateurs, élus des Bouches-du-Rhône
et des Deux-Sèvres notamment, ont déposé jeudi
un amendement réclamant l'autorisation expresse d'un
circuit de Formule 1 en région parisienne, a annoncé vendredi
l'ONG Agir pour l'environnement.
A la faveur de l'examen du projet de loi sur "l'Accélération
des programmes de construction", les quatre élus
UMP ont déposé un amendement (le 85 rect) glissant
un article additionnel à la loi afin d'autoriser l'exploitation
expresse d'un circuit de F1 dans les Yvelines, en contournant
les procédures habituelles qualifiées d'"assez
longues".
Les sénateurs UMP Gilles et Joissins (tous deux des
Bouches-du-Rhône), Bécot (Deux-Sèvres)
et Doligé (Loiret) font valoir l'urgence: "Si
la construction et la délégation de gestion
de cet équipement sont menées dans des délais
rapides, il est possible qu'un Grand prix puisse (se tenir)
de nouveau en France à partir de 2011".
"
Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'urgence caractérisant
le plan de relance" économique, ajoutent-ils.
Pour Agir pour l'environnement, les sénateurs "en
service commandé espèrent ainsi obtenir par
la loi ce que le président du Conseil général
des Yvelines n'arrive pas à imposer sans concertation
aux riverains". Le département des Yvelines,
dont le conseil général est présidé par
le député UMP Pierre Bédier, s'est porté en
septembre candidat à l'organisation du Grand Prix
de France de Formule 1 en 2011.
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