Une nouvelle recherche a soulevé des nouvelles questions
sur la sécurité des téléphones
mobiles, déjà dans le projecteur, après
que certains scientifiques aient suggéré qu'ils
pouvaient provoquer des cancers du cerveau.
Des tests menés par un biologiste des cellules italien
Fiorenzo Marinelli suggèrent que les téléphones,
s'ils ne causent pas une menace directe, peuvent faire en
sorte que des tumeurs grandissent plus agressivement, dit
l'édition de samedi du New Scientist hebdomadaire britannique.
L'équipe de Marinelli au Comité national de
recherche de Bologne exposa une éprouvette de laboratoire
avec des cellules de leucémie à des micro-ondes
à 900 MHz, la fréquence employée ordinairement
par les réseaux mobiles européens, à
une puissance de 1 (un) milliwatt soit 1/500e de la puissance
maximum émise par un téléphone cellulaire.
Les chercheurs examinaient le fonctionnement des gènes
qui déclenchent la mort des cellules, un mécanisme
qui pourrait aussi éventullement permettre aux cellules
malades de se développer et de devenir une tumeur.
Après 24 heures d'exposition, ces dénommés
" gènes suicides " furent mis en action beaucoup
plus fréquemment dans les cellules qui avaient été
exposées que dans celles du groupe de contrôle
qui n'avaient pas été exposées. En outre,
20 % de plus de mort de cellules, furent rencontrées
parmi les cellules exposées par rapport à celles
du groupe de contrôle.
Par conséquent, ce phénomène suggéra
que les rayonnements pouvaient tuer les cellules cancéreuses.
Mais, la situation se renversa brutalement après 48
heures d'exposition. Les cellules exposées ne mourraient
plus en fait ; un grand nombre parmi elles se reproduirent
férocement. De plus en plus de gènes suicides
furent interrompus dans leur action et trois gènes
qui favorisent la multiplication furent mis en action.
Marinelli qui présenta ses résultats lors d'un
atelier, ce mois-ci, en Grèce, sur les effets biologiques
en provenance des champs électromagnétiques
pense que les preuves montrent que les rayonnements peuvent
influencer les gènes de cellules qui jouent un rôle
clef dans la propagation du cancer.
" Nous ne savons pas ce que les effets seraient sur
les cellules d'un humain en bonne santé ", Marinelli
est cité, dans le "New Scientist", en disant
: " Mais, dans les cellules de leucémie, la réponse
est toujours la même.
" Cette étude est importante parce que le grand
débat est : "Est-ce que les normes pour prendre
les mesures de sécurité sont les bonnes".
La règle typique c'est que parmi les rayonnements
ionisants -les ondes radio (micro-ondes) sont suffisamment
puissantes pour provoquer des cassures des liaisons chimiques
dans les cellules, ainsi elles peuvent endommager les ADN.
Mais, de nombreux scientifiques pensent que les dommages
peuvent être infligés subtilement par des rayonnements
qui sont non-ionisants. Marinelli suspecte que, dans son expérimentation,
les rayonnements peuvent avoir rompu les signaux chimiques
dans les cellules, et en fin de compte déclenchent
un mécanisme de défense qui provoque une réplique
non contrôlée des cellules.
Cependant, son travail doit encore être confirmé
par des tests sur des animaux de laboratoire.
De nombreux pays ont mené des études sur les
liens suspectés entre le cancer et l'usage du téléphone
mobile, mais disent que les craintes sont infondées.
Une enquête faite par le gouvernement britannique, en
avril 2000, ne trouva pas de risque pour la santé,
mais cependant, recommanda que les gens adoptent une approche
de précaution, notamment en restreignant l'usage de
ces téléphones par les enfants.
AFP, publié en anglais et traduit par Raoul Treigner
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