Les associations Priartem et Agir pour l'environnement ont
interpellé lundi les partenaires des opérateurs
de téléphonie mobile pour l'installation d'antennes
relais, suite au refus des assureurs de couvrir les éventuels
risques sanitaires liés à l'émission
de champs électromagnétiques.
Plusieurs assureurs et réassureurs français
ont annoncé mardi dernier qu'ils refusaient de couvrir
les risques liés à l'émission de champs
électromagnétiques, notamment par les téléphones
mobiles, au nom du principe de précaution. Cette couverture
entre dans le cadre des polices de responsabilité civile.
Les deux associations recommandent aux partenaires des opérateurs,
comme les communes, les offices HLM et les syndics, de demander
de leur fournir des justificatifs de leurs assurances et,
le cas échéant, de résilier leurs baux.
Ces baux sont en effet "susceptibles de leur faire courir
des risques financiers sans aucune mesure avec les gains espérés
des locations de sites pour l'installation d'antennes relais
de téléphonie mobile", avancent Priartem
et Agir pour l'environnement dans un communiqué commun.
Il existe jusqu'à présent dans les baux signés
avec les opérateurs, une clause qui prévoit
une obligation d'assurance pour ces derniers, notamment en
matière de responsabilité civile.
Selon les associations, les partenaires risquent de voir
leur responsabilité engagée aux côtés
des opérateurs de téléphonie mobile dans
le cadre d'éventuelles plaintes déposées
par des riverains d'installations et de supporter également
la charge financière des condamnations.
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