Dans une lettre ouverte datée de vendredi adressée
aux maires de France, Agir pour l’environnement et
Priartem appellent les élus locaux à adopter
des moratoires sur toutes nouvelles installations d’antennes-relais
et à imposer une réduction des valeurs d’exposition.
Les associations qui n’ont pas obtenu l’encadrement
réglementaire de l’implantation des antennes-relais
qu’elles souhaitaient, à l’issue de la
table ronde «Radiofréquences, santé,
environnement», ont suspendu leur participation au
comité de suivi.
Elles invitent les communes à se porter candidates
à l’expérimentation sur la réduction
du seuil d’exposition lancée par le gouvernement
(1). Constatant que le budget prévu d’un million
d’euros ne permettra pas à un grand nombre
de villes d’y participer, elles invitent les élus
à rechercher une «réduction immédiate»
de l’exposition de leurs administrés «en
mobilisant tous les moyens à disposition» et
à fixer une valeur-cible maximale, qu’elles
proposent d’établir à 0,6 V/m.
Enfin les ONG invitent les élus à adopter
«immédiatement» un moratoire temporaire
sur toute nouvelle installation d’antennes-relais,
«qui pourrait être levé sitôt l’expérimentation
terminée».
L’idée d’un moratoire, soutenue par
la fédération d’associations France
nature environnement (FNE) et évoquée par
Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à
l’écologie lors de l’ouverture du «Grenelle
des ondes» n’a pourtant pas été
retenue dans les pistes d’action du gouvernement.
(1) Dans le JDLE «’Grenelle des ondes’:
une cérémonie de clôture sans lauréat»
