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eudi 18 septembre prochain, le Comité d’Hygiène
et de Sécurité devait évoquer l’avenir
du moratoire adopté sur l’utilisation du WiFi
dans les bibliothèques parisiennes. Les associations
Agir pour l’Environnement et PRIARTéM devaient être
auditionnées, à la demande des syndicats,
en tant qu’experts. Elles devaient défendre
une position de prudence à l’égard
d’une exposition à des champs électromagnétiques
dont les conséquences sanitaires demeurent totalement
méconnues et faire une série de propositions
alternatives en matière de connexions filaires.
La Mairie de Paris, par courrier daté du 10 septembre,
a décidé de récuser les experts proposés
par les syndicats. Agir pour l'Environnement et PRIARTéM
s’étonnent de cette soudaine volonté de
passer en force alors même que les représentants
de ces associations avaient déjà été sollicités à l’occasion
d’un précédant CHS de la direction
des affaires culturelles.
Il semble manifestement que le Maire de Paris ait décidé,
au nom d’une certaine idéologie du « sans
fil », de fermer la porte à un dialogue ouvert
et constructif. Les associations s’étonnent
de cette façon de faire de la part d’un maire « libéral » qui
semble ainsi privilégier dans sa gestion municipale
une bien étonnante « démocratie participative ».
Agir pour l'Environnement et PRIARTéM s’inquiètent
de cette volonté unilatérale alors même
qu’une conférence de citoyens est annoncée
et dont l’objet est justement de débattre
des moyens de protéger les citoyens parisiens d’une
exposition chronique aux champs électromagnétiques.
Les associations espèrent cependant que la conférence
de citoyens pourra être un outil au service d’un
débat équilibré, promoteur de consensus.
Contact presse :
>
Stéphen KERCKHOVE – Délégué général
d’Agir pour l'Environnement - Tél. 0140310299
>
Janine LE CALVEZ – Présidente de Priartém
- Tél. 0142478154
