Paris, le 15 mars 2007 : Deux nouvelles études françaises
viennent confirmer les effets les champs électromagnétiques
sur le fonctionnement des cellules. Une équipe de l’université de
Clermont-Ferrand vient de mettre en évidence les effets
du rayonnement des champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile sur le fonctionnement
génétique des végétaux (tomates),
et, ce à des valeurs de champ (5v/m) très nettement
inférieures aux valeurs réglementaires actuelles
(41 v/m et + selon les fréquences utilisées)
. Les résultats d’une seconde étude menée à l’initiative
d’un laboratoire de cosmétique, par une autre équipe
de recherche française, révèlent les manifestations
d’un vieillissement de la peau exposée à 900
MHz, fréquence utilisée par les antennes relais
de la téléphonie mobile.
Les deux études ont donné lieu à des
publications dans des revues scientifiques internationales.
Malgré le sérieux de ces études et leurs
résultats pour le moins inquiétants, ni le Ministère
de la santé, ni les organes de veille et d’expertise
ne se sont encore exprimés. Après le programme
européen REFLEX qui apportait la preuve d’un lien
tangible entre exposition à des radiofréquences
et ruptures de brins d’ADN, notamment, phénomène
pouvant être promoteur de cancers, les signaux d’alerte
sur les mécanismes biologiques liés à l’exposition
aux ondes de la téléphonie mobile se multiplient
et ont pour seule conséquence d’accroître
le mutisme des autorités publiques françaises
!
La Fondation Santé et Radiofréquence réunit
ce jeudi 15 mars 2007 une instance de dialogue informelle à laquelle
Priartém et Agir pour l’Environnement sont conviées.
Les associations y participeront bien qu’elles aient
déjà eu l’occasion de regretter le mode
de financement de cette fondation reposant sur un partenariat
public-privé qui institutionnalise de fait un mélange
des genres non garant de l’indépendance des recherches.
Pour mémoire, une équipe de chercheurs suisses
vient de démontrer le lien entre les modes de financement
des recherches sur la téléphonie mobile et les
résultats obtenus, les recherches financées sur
fond public étant celles qui reconnaissent le plus massivement
des effets sur les organismes.
La Fondation santé et radiofréquences lance
un second appel à projets permettant de financer un
certain nombre de recherches. Paradoxalement, cet appel d’offre
fait, une fois de plus, l’impasse sur les effets des
rayonnements des antennes-relais sur les riverains ! Priartem
et Agir pour l’environnement comptent bien obtenir des
engagements sur la prise en compte des résultats des
deux recherches nommées ci-dessus dans les programmes à venir.
En attendant, les associations demandent des engagements précis
des candidats à l’élection présidentielle
sur des prises de mesures de gestion des risques immédiates
qui permettent de protéger les population exposées
aux rayonnements des antennes-relais ainsi que les utilisateurs
de portables toujours plus nombreux et toujours plus jeunes.

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