Paris, le 23 mai 05 : Les associations
Agir pour l'Environnement et Priartém viennent de
prendre connaissance des résultats d'une série
de mesures effectuées au 51 rue Orfila dans le 20ème
arrondissement de Paris. Sur ce site, les riverains sont
actuellement exposés à des champs de 6,05 volts
par mètre en moyenne sur 24 heures (soit une exposition
maximale avoisinant les 13 volts par mètre !). trois
fois le seuil accepté par les opérateurs dans
le cadre de la charte parisienne sur les antennes relais.
Ce résultat fait de ce site le lieu parisien le plus
exposé aux champs électromagnétiques
générés par la téléphonie
mobile !!! La physionomie du site, composé d'une seule
antenne distante d'une vingtaine de mètre d'une habitation,
ne laissait pourtant pas présager un tel seuil.
Grâce à la ténacité des
représentants de la mairie du 20ème, un nouveau
site dépassant largement les seuils de champs électromagnétiques
est mis à jour. Les associations déplorent l'irrespect
flagrant des opérateurs vis à vis de la charte
parisienne. Une nouvelle fois, preuve nous est donné que
sans sanctions dissuasives, les opérateurs de téléphonie
mobile continuront à mettre en danger des riverains
majoritairement hostiles à l'installation d'antennes
relais à proximité des lieux de vie.
Agir pour l'Environnement et Priartém
réclament, dans le cadre de la renégociation
de la charte parisienne, la fixation d'un seuil d'exposition
inférieur à 1 volt par mètre et l'adoption
d'un double système de sanctions réellement dissuasif,
seules mesures à même de protéger les populations
riveraines. Les associations réclament donc qu'au-delà de
1 volt par mètre, obligation soit faite à l'opérateur
de démonter immédiatement son installation sans
possibilité de modifications.
Sans attendre, les associations demandent à l'opérateur
incriminé sur le site du 51 rue Orfila d'arrêter
sine die l'installation.

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