A la suite de doutes récurrents quant à la fiabilité
des mesures de champs électromagnétiques relevées
à proximité des antennes relais par les organismes
de contrôle -organismes clients des opérateurs
de téléphonie mobile
-, Agir pour l'Environnement
et Priartém ont accepté de signer avec la Mairie
de Paris un protocole de mesures contradictoires.
Au cours du mois de janvier 2004, vingt mesures contradictoires
seront donc effectuées dans les 20 arrondissements
parisiens en présence d'associations, de bureaux de
contrôle et d'experts indépendants. Cette campagne
de mesures contradictoires devrait mettre un terme aux polémiques
récurrentes qui avaient agité la dernière
commission de concertation de 2003, au cours de laquelle la
Mairie de Paris avait présenté les 125 premières
mesures officielles. Celles-ci ne dépassaient jamais
1,5 volt et la très grande majorité des sites
était inférieure à 0,5 volt ; pour 21
d'entre eux, un champ nul avait été mesuré
laissant perplexes les associations, conviées (une
fois n'est pas coutume) à cette concertation parisienne.
Si les mesures contradictoires infirment les premières
mesures officielles, les associations demanderont le déplacement
immédiat de toutes les antennes incriminées
et le lancement d'une nouvelle campagne de mesures, réellement
indépendantes des opérateurs. Sans préjuger
des résultats qui seront obtenus lors de cette campagne
de mesures, les associations réclament une baisse des
seuils d'exposition du public à 0,6 volt par mètre
et 1 volt par mètre en pic.
Les premiers résultats des mesures contradictoires
seront connus samedi 10 janvier 2004 à partir de 16
heures.

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