Paris, le 14 juin 07 : Alain Juppé et Christine Lagarde,
respectivement ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture
viennent, a contrario des autorités allemandes de
maintenir l’autorisation de culture du maïs transgénique
de Monsanto, le MON810.
Alors qu’une étude de Greenpeace fait apparaître
des anomalies dans la production de pesticides de ce maïs
transgénique, la Commission du Génie Biomoléculaire
préfère une fois encore fermer les yeux sur
les conséquences sanitaires et environnementales du
MON810.
Agir pour l’Environnement dénonce le manque
d’indépendance de la CGB, manque d’indépendance
qui avait conduit le Gouvernement précédant,
au travers d’un projet de loi sur les OGM, à proposer
une réforme profonde de cette Commission. Alors que
le chiffre de 30.000 ha de cultures transgéniques
est régulièrement avancé, personne ne
connaît précisément les lieux de culture.
Agir pour l'Environnement s’interroge sur le sérieux
d’une CGB qui émet un avis sans avoir les moyens
de vérifier si ses allégations sont corroborées
par la réalité de terrain.
Agir pour l'Environnement constate que, du nuage de Tchernobyl
aux OGM de Monsanto, les mêmes causes produisent les
mêmes effets. La frontière entre l’Allemagne
et la France semble être à même de stopper
les contaminations radioactives et génétiques
ainsi que les études et décisions dérangeantes.
Après avoir autorisé la contamination génétique
des produits Bio au travers d’un règlement européen
avalisé par la France, Agir pour l'Environnement constate
que les décisions du Gouvernement semblent bien loin
des beaux principes d’ouverture affichés dans
le cadre de la préparation du Grenelle de l’environnement.
Contact presse :
Stéphen Kerckhove – Agir pour l'Environnement
Tél. 0140310299 / 06 82 988 599

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