A Pâques, attention aux « poiSons » d’avril #nanoparticules

Communiqués de presse

A la vieille des fêtes de Pâques, Agir pour l’Environnement rend publique une nouvelle enquête mettant en évidence la présence potentielle de nanoparticules de dioxyde de titane et/ou d’oxyde et hydroxydes de fer dans nombres de friandises et chocolats destinés aux enfants. 

A la vieille des fêtes de Pâques, Agir pour l’Environnement rend publique une nouvelle enquête mettant en évidence la présence potentielle de nanoparticules de dioxyde de titane et/ou d’oxyde et hydroxydes de fer dans nombres de friandises et chocolats destinés aux enfants. Parmi ces produits se trouvent les marques M&M’s, Fizzy, Grand confiseur - commercialisé par la Compagnie Française de chocolaterie et confiserie, Hema, Skittles, etc.

Avec cette nouvelle enquête, le site infonano.org compte plus de trois cent références de produits susceptibles de contenir des nanoparticules.

Deux ans après les premières analyses réalisées pour le compte d’Agir pour l’Environnement par le LNE, laboratoire reconnu, cette nouvelle enquête démontre le peu d’empressement du gouvernement à réduire l’exposition des consommateurs aux nanoparticules présents dans l’alimentation mais aussi dans les cosmétiques et les médicaments. Des signaux d’alerte sanitaires ont pourtant été émis par la communauté scientifique.

Agir pour l’Environnement regrette l’attentisme des pouvoirs publics et dénonce l’absence d’étiquetage (pourtant obligatoire) des produits contenant des nanoparticules. Depuis 2014, un règlement européen d’application immédiate oblige les industriels à apposer lisiblement la mention [nano] sur l’étiquetage. Malgré une illégalité flagrante, la répression des fraudes temporise et semble préférer la pédagogie à l’endroit des industriels de la nano-malbouffe aux procédures contentieuses.

Agir pour l’Environnement dénonce la clémence dont bénéficient les industriels, indulgence qui conduit les consommateurs à être de véritables cobayes.

Agir pour l’Environnement appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités en interdisant, dans le cadre de la loi faisant suite aux Etats généraux de l’alimentation, les substances douteuses comme le dioxyde de titane ou le dioxyde de silicium. A chaque fois que des analyses sont menées, les additifs E171 et E551 révèlent la présence de nanoparticules.