#nanoparticules : Malabar proscrit le dioxyde de titane

Communiqués de presse
Le groupe Carambar and Co a décidé de retirer de la composition des Malabar, le dioxyde de titane, additif présent sous la forme nanoparticulaire. Agir pour l’Environnement se félicite de cette décision, tout en regrettant qu’il ait fallu la pugnacité des associations pour qu’un additif potentiellement cancérigène ne soit plus utilisé dans la fabrication de ce chewing-gum. 

Le groupe Carambar and Co a décidé de retirer de la composition des Malabar, le dioxyde de titane, additif présent sous la forme nanoparticulaire. Agir pour l’Environnement se félicite de cette décision, tout en regrettant qu’il ait fallu la pugnacité des associations pour qu’un additif potentiellement cancérigène ne soit plus utilisé dans la fabrication de ce chewing-gum. 

Comme le révélait Agir pour l’Environnement dès 2016, Malabar utilisait, sans l’indiquer sur l’emballage comme l’y oblige pourtant la réglementation européenne, des nanoparticules de dioxyde de titane fortement soupçonnées d’avoir des effets sanitaires.

Au terme d’une enquête participative, Agir pour l’Environnement a révélé qu’au moins 200 produits destinés aux enfants étaient susceptibles de contenir du dioxyde de titane (E171) ou du dioxyde de silicium (E551).

Étonnamment, alors même que le règlement européen INCO oblige les industriels à étiqueter leurs produits en cas d’utilisation de nanoparticules, et ce depuis décembre 2014, l’Etat semble assister en spectateur à cette fraude généralisée.

Agir pour l’Environnement appelle donc les industriels à modifier leur pratique au plus vite et enjoint l’Etat, via la DGCCRF, à dresser la liste des industriels ne respectant pas la loi et faire cesser un délit qui n’a que trop longtemps duré. Pour Agir pour l’Environnement, « la protection et l’information des consommateurs ne sont pas une option mais une loi de la République que les industriels doivent respecter. »