"MoonWalk" pour la 11ème édition du Jour de la Nuit !

Communiqués de presse

Samedi 12octobre, plus de 700 animations et extinctions auront lieu partout en France pour revendiquer le droit à une nuit noire, préservée de toute pollution lumineuse. Alors que 2019 marque le 50ème anniversaire du premier pas sur la lune, le Jour de la Nuit sera exceptionnellement organisé cette année une nuit de pleine lune.

Toutes les infos sur https://www.jourdelanuit.fr/

Organisé par Agir pour l’Environnement et soutenu par une dizaine de structures dont l’Association Française d’Astronomie, la Fédération des Parcs Naturels Régionaux, l’Association des Maires de France ou l’ANPCEN, le Jour de la Nuit est un évènement populaire et ludique qui offre la possibilité à des milliers de « veilleurs de nuit » de redécouvrir l’attrait d’une nuit étoilée.

La Jour de la Nuit est l’occasion, pour des centaines de collectivités locales et associations de procéder à l’extinction de l’éclairage nocturne et d’organiser des sorties natures, des conférences-débats ou des observations du ciel étoilé. De nombreuses collectivités, dont Grenoble, Rennes, Metz, Montpellier, Troyes, Belfort procéderont à une extinction de l’éclairage publique. L’ensemble des animations et extinctions sont identifiés sur le site https://www.jourdelanuit.fr/

En une vingtaine d’années, nous avons assisté à une véritable explosion de lumière artificielle. La quantité de lumière a augmenté de 94% et représente, pour le seul éclairage public, un gaspillage de 6 TWh par an, soit l’émission de près de 700 000 tonnes de CO2. Selon l’Ademe, 48% de la facture électrique des communes est dédié à l’éclairage public. Réduire l’éclairage peut représenter une économie substantielle pour les communes et les contribuables locaux.

La lumière artificielle, en modifiant l’alternance jour/nuit a également un impact significatif sur la biodiversité nocturne.

Pour l’ensemble de ces raisons, Agir pour l’Environnement appelle les communes de France à réduire l’amplitude horaire de l’éclairage nocturne et procéder à l’extinction des lampadaires de 23h à 6h. L’association demande également à la ministre de l’Ecologie de revoir les périodes d’extinction des bureaux, magasins et enseignes publicitaires afin que l’ensemble de ces dispositifs soient éteints au minimum entre 23h et 6h du matin.