Interdiction de la vente des pesticides : Des déclarations qui doivent être traduites dans la loi

Communiqués de presse

A l’occasion d’une interview télévisée, la ministre de l’Ecologie a annoncé qu’elle avait demandé aux jardineries de déréférencer le round-up, l’herbicide de Monsanto.

Ce premier pas doit bien évidemment être suivi d’une traduction législative au risque de demeurer une déclaration de bonne intention. Face aux pressions exercées par les multinationales du secteur, aux premiers rangs desquels on retrouve Monsanto, les déclarations ne sont que peu de choses.

Alors qu’un récent sondage IFOP pour Agir pour l’Environnement relève que 84% des personnes interrogées se prononcent pour une telle interdiction, que près de 70 000 personnes ont interpellé la ministre pour obtenir le retrait du round-up et autres produits contenant du glyphosate, la déclaration de la ministre est un premier pas encourageant qu’Agir pour l’Environnement salue. Ce premier pas doit néanmoins être traduit dans la loi afin de ne plus laisser les jardineries vendre un produit classé par l’Organisation Mondiale de la Santé comme « probablement cancérigène ».

Fort de cette déclaration, l’association va poursuivre son travail d’interpellation des jardineries et grandes surfaces afin qu’elles agissent avec rapidité afin que les pesticides ne soient plus vendus dans les jardineries et grandes surfaces.