Dissonance climatique à la tête de l’Etat #referendumclimatique

Communiqués de presse

Profitant d’un échange de la dernière chance avec les 150 citoyens de la Convention Citoyenne pour le Climat, le chef de l’Etat a annoncé un référendum pour introduire le principe de la protection du climat dans la Constitution. Le lendemain même de l’annonce, paraissait au Journal Officiel de la République Française la loi ré-autorisant les insecticides « tueurs d’abeilles ». Le « en même temps climatique » du gouvernement relève d’une certaine forme de prestidigitation permettant ainsi au Chef de l’Etat de simuler le changement tout en persévérant dans l’erreur. 

Agir pour l’Environnement s’étonne de la capacité du chef de l’Etat à multiplier les dispositifs dilatoires en lieu et place d’une action déterminée ici et maintenant. Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, la lutte contre le dérèglement climatique mérite mieux qu’une procrastination climatique qui confine trop souvent à une dissonance écologique.

C’est ainsi que le lendemain même de l’annonce d’un référendum sur le climat, paraissait au Journal Officiel de la République Française la loi ré-autorisant les insecticides « tueurs d’abeilles ».

Entre l’échec sur le glyphosate, le soutien inconditionnel au nucléaire, la réautorisation des néonicotinoïdes ou encore l’attribution des fréquences 5G sans débat ni évaluations sérieuses, l’annonce d’un référendum sur le climat est un arbre qui ne cachera pas longtemps la forêt des renoncements.

Le « en même temps climatique »du gouvernement relève d’une certaine forme de prestidigitation permettant ainsi au Chef de l’Etat de simuler le changement tout en persévérant dans l’erreur.

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