Contournement Est de Rouen : Un projet climaticide décidé en pleine COP23 #duplicitéclimatique

Communiqués de presse

En conclusion de la COP23, le gouvernement accorde l'utilité publique... à la construction d'une nouvelle autoroute ! Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, « nous attendions le président du #makeourplanetgreatagain et nous découvrons un chef de l’Etat partisan du #ontheroadagain ! »

Alors que chefs d’Etat et de gouvernement se succèdent à la tribune de la COP23 pour rappeler l’exigence climatique, un décret cosigné par le premier ministre, le ministre de la transition écologique et la ministre délégué en charge des transports accorde l’utilité publique à une nouvelle autoroute en périphérie de l’agglomération rouennaise.

Tout à la fois symptôme et révélatrice d’une écologie hors-sol qui privilégie les grands discours, cette décision de construire une nouvelle autoroute laisse planer un doute sérieux sur la sincérité de l’engagement du gouvernement en matière climatique. Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, « nous attendions le président du #makeourplanetgreatagain et nous découvrons un chef de l’Etat partisan du #ontheroadagain ! »

En amont des Assises de la Mobilité, le gouvernement avait pourtant annoncé une « pause » sur les grands projets d’infrastructures climaticides et coûteux. « Pause » de courte durée puisque le gouvernement, pressé d’en finir avec les faux-semblants, a manifestement décidé de faire tomber le masque vert…

Pour Agir pour l’Environnement, cette décision précipitée est un non-sens historique qui amène à s’interroger sur la temporalité choisie par le Gouvernement : En pleine COP23, au cœur des Assises de la Mobilité et au terme des Etats généraux de l’alimentation, le gouvernement reconnaît une utilité publique à un projet qui aura pourtant une incidence néfaste sur nos émissions de gaz à effet de serre, sur les moyens disponibles permettant de favoriser la mobilité du quotidien ainsi que sur une consommation inconsidérée des terres agricoles.

Agir pour l’Environnement va étudier toutes les voies de recours possibles y compris celle engageant la responsabilité climatique de l’Etat Français.