Baisse de la consommation électrique : RTE confirme les chiffres d'Agir pour l'Environnement !

Communiqués de presse

Le 04 janvier 2012, l’association Agir pour l’Environnement annonçait en exclusivité une baisse historique des consommations électriques en France. Plus de quinze jours après l’annonce de cette baisse historique, le Réseau de Transport de l’Electricité vient de confirmer les données publiées par l’association.

Le 04 janvier 2012, l’association Agir pour l’Environnement annonçait en exclusivité une baisse historique des consommations électriques en France. Plus de quinze jours après l’annonce de cette baisse historique, le Réseau de Transport de l’Electricité vient de confirmer les données publiées par l’association.

Sur un an, du fait notamment de la douceur des températures hivernales, la France a vu sa consommation électrique baisser de 6,8%, soit une diminution de plus de 34,5 TWh (l’équivalent de la production électrique de 6 réacteurs nucléaires).

Ces très fortes variations de la consommation électrique d’une année sur l’autre démontrent que le choix fait par la France du chauffage électrique entraîne une solidarisation des courbes de température et de celle de la consommation électrique. En période froide, la France assiste à une multiplication des pics de consommation (obligeant à recourir à des centrales thermiques très émettrices de CO2 tout en sur-dimensionnant le réseau de lignes à très haute tension). En période de douceur, la France met à l’arrêt des centrales devenus inutiles, reconnaissant implicitement l’ineptie économique d’un tel choix.

L’association note par ailleurs que l’influence du lobby nucléaire apparaît clairement dans le communiqué édité par le Réseau de Transport de l’Electricité à l'occasion de la publication du bilan électrique 2011. Celui-ci indique en effet que : « Européens : l’arrêt de 7 réacteurs nucléaires allemands a fait passer le solde des échanges entre la France et l’Allemagne d’importateur à exportateur. ».

 Pour l’association Agir pour l’Environnement, si la France a, cette année, exporté plus d’électricité qu’elle n’en a importé de l’Allemagne (contrairement aux années précédentes), c’est uniquement car en période de douceur, notre pays n’a nullement besoin d’importer de l’électricité. Si les pics de consommation dus à un hiver rigoureux avaient été plus nombreux, la France aurait été dans l'obligation, comme les années précédentes, d'importer massivement une électricité rare et chère.

Le Réseau de Transport de l’Electricité tire ainsi des conclusions hâtives et définitives d’une situation ponctuelle et non reproductible.