Paris, le 28 juillet 2003
Narito Harada représentait Agir pour l'Environnement.
L'Ambassadeur m'a reçu avec son assistante, son conseiller
scientifique et un autre conseiller.
Je présente l'association et la campagne.
L'ambassadeur me demande si l'OME est une organisation politique
ou uniquement opérationnelle (sous entendu, serait-elle
susceptible de prendre position contre Israël). Je lui
réponds, un peu surpris, que notre projet est sans
arrière pensée aucune. La protection de l'environnement
est d'un certain point de vue, une question politique mais
l'objet de l'OME est uniquement de mettre en place un outil
institutionnel pour mieux le protéger.
Un conseiller me demande des informations précises
sur Agir pour l'Environnement (les membres de son Conseil
d'administration, nos contacts avec le gouvernement, etc).
Il observe qu'Attac a pafois pris position contre Israël
Je réponds mais lui explique qu'on ne leur demande
pas tant de nous juger -ou nos partenaires- que de juger l'idée
d'une OME.
On me précise, au cas où, que la situation d'Israël
est un peu particulière et que cela explique la tournure
atypique que prend l'entretien.
Ensuite, pour leur permettre de se faire un jugement, je
développe les missions de l'OME (mieux appliquer les
AME, contribuer à la paix grâce à l'adoption
d'accords sur la gestion équitable et raisonnable des
ressources naturelles, en mettant l'accent sur la démocratie
participative et l'équité Nord-Sud) et les soutiens
de l'idée d'une OME (France, un peu l'Europe ; Allemagne,
Brésil, Singapour, Afrique du Sud à Rio +5).
Monsieur l'ambassadeur me répond que c'est au Gouvernement
de se prononcer, qu'il sera en mesure de le faire lorsque
nous lui auront présenté un projet de Charte
et un exposé sur les Etats soutenant l'idée
d'une OME.
Il propose de nous mettre en relation avec des ONG israélienne
et dit qu'il consultera son gouvernement pour vérifier
si Israël a une position sur la question.

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